La folie d'IKEA s’est emparée de Québec ces derniers jours. Peu importe l’opinion favorable ou non, l’ouverture du nouveau magasin était sur toutes les lèvres. Nul n’a pu passer sous silence le nombre phénoménal de gens prêts à attendre des heures en file pour prendre part aux festivités. Ce dont on a moins entendu parler et qui, selon moi, vaut vraiment la peine d’être souligné, c’est la finesse exceptionnelle de leur campagne publicitaire préouverture. Il va sans dire que le géant scandinave s’est fait remarquer dans la dernière année pour ses publicités innovantes. En effet, au printemps dernier, IKEA lançait une pub pour s’endormir, où la quatrième de couverture d’un magazine était en fait un mini haut-parleur émettant un bruit blanc. Et que dire de la publicité remarquée où on invitait la clientèle à uriner dessus. Contrairement à ces publicités innovantes, IKEA y est plutôt allé en simplicité, parfois teintée d’humour, pour cette campagne de Québec.
PHOTO ERIC BLAIS, HEADSPACE Bien que les publicités étaient très simples, il n’en reste pas moins qu’on les retrouvait dans tous les médias : panneaux de route, panobus, journal, radio, télé, sans oublier le web. Tout était orchestré avec une précision et un timing hors du commun. L’amorce de la campagne s’est faite en douceur, d’abord sur les panneaux et panobus. Puis, le crescendo a commencé, avec les publicités géo-ciblés en ligne sur Facebook, Google et autres. S’en suivit la radio, les journaux et la télé. Pour couronner le tout, l’arrivée du catalogue dans nos boîtes aux lettres, les festivités d’ouverture et la couverture médiatique évidente. Ce qui est le plus impressionnant, c’est que malgré tout ce poids média, il semble que peu de gens aient remarqué les annonces. On ne peut cependant pas nier l’efficacité de celles-ci, puisque tout le monde en parle! Voici mon explication. Publicité IKEA de ses boulettes suédoises.
PHOTO ERIC BLAIS, HEADSPACE Publicité IKEA sur les accessoires.
PHOTO ERIC BLAIS, HEADSPACE IKEA est une marque qui est hautement placée dans l’estime des consommateurs et sa réputation n’est plus à faire. L’arrivée du magasin de Québec était fort attendue et la couverture médiatique déjà bien établie. Alors, pourquoi investir autant de moyens* dans une campagne dont ils n’avaient pas besoin? Parce que c’est essentiel de marteler un message identitaire fort. Bien que les médias soient au rendez-vous, une entreprise n’a jamais le contrôle sur le message qui y sera véhiculé. C’est pourquoi IKEA a choisi d’investir en pub. Et pourquoi sur toutes les plateformes? Tout simplement pour être « top of mind ». C’est exactement la force de cette campagne. Un message clair, cohérent, récurrent, mais à la fois simple et épuré. Ce qui fait qu’on voyait les affiches sans les voir, on entendait l’accent scandinave à la radio et à la télé, sans vraiment le remarquer. Pourtant, la fréquence à laquelle on entendait parler d’IKEA a fait en sorte que tout le monde en parlait. Gageons que peu de gens envisagent de magasiner des meubles ailleurs dans les prochaines semaines. On peut dire mission accomplie!
Une campagne toute en finesse et en fréquence
Une des publicités IKEA sur panneau à Québec.PHOTO ERIC BLAIS, HEADSPACE Bien que les publicités étaient très simples, il n’en reste pas moins qu’on les retrouvait dans tous les médias : panneaux de route, panobus, journal, radio, télé, sans oublier le web. Tout était orchestré avec une précision et un timing hors du commun. L’amorce de la campagne s’est faite en douceur, d’abord sur les panneaux et panobus. Puis, le crescendo a commencé, avec les publicités géo-ciblés en ligne sur Facebook, Google et autres. S’en suivit la radio, les journaux et la télé. Pour couronner le tout, l’arrivée du catalogue dans nos boîtes aux lettres, les festivités d’ouverture et la couverture médiatique évidente. Ce qui est le plus impressionnant, c’est que malgré tout ce poids média, il semble que peu de gens aient remarqué les annonces. On ne peut cependant pas nier l’efficacité de celles-ci, puisque tout le monde en parle! Voici mon explication. Publicité IKEA de ses boulettes suédoises.
PHOTO ERIC BLAIS, HEADSPACE Publicité IKEA sur les accessoires.
PHOTO ERIC BLAIS, HEADSPACE IKEA est une marque qui est hautement placée dans l’estime des consommateurs et sa réputation n’est plus à faire. L’arrivée du magasin de Québec était fort attendue et la couverture médiatique déjà bien établie. Alors, pourquoi investir autant de moyens* dans une campagne dont ils n’avaient pas besoin? Parce que c’est essentiel de marteler un message identitaire fort. Bien que les médias soient au rendez-vous, une entreprise n’a jamais le contrôle sur le message qui y sera véhiculé. C’est pourquoi IKEA a choisi d’investir en pub. Et pourquoi sur toutes les plateformes? Tout simplement pour être « top of mind ». C’est exactement la force de cette campagne. Un message clair, cohérent, récurrent, mais à la fois simple et épuré. Ce qui fait qu’on voyait les affiches sans les voir, on entendait l’accent scandinave à la radio et à la télé, sans vraiment le remarquer. Pourtant, la fréquence à laquelle on entendait parler d’IKEA a fait en sorte que tout le monde en parlait. Gageons que peu de gens envisagent de magasiner des meubles ailleurs dans les prochaines semaines. On peut dire mission accomplie!